Claudine et ses images

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Anecdotes de camping-car

Oh après on en rit, mais sur le moment cela n'est pas drôle

D'abord l'achat ! Nous avions repéré  la marque au salon du camping à Paris ; mon époux travaillant dans une entreprise automobile, le choix avait été fait d'acheter la cabine-conduite et support, avec l'avantage donné au personnel. La livraison devait se faire directement chez le fournisseur de l'habitacle camping.


L'achat était financé par la prime de licenciement octroyée aux salariés qui voulaient bien partir avant l'âge de la retraite, pour écrémer la masse salariale des entreprises. Nous étions en 1986, et les avantages légaux étaient conséquents à l'époque : Marcel était entré à l'usine dans l'école d'apprentissage de l'usine à 14 ans, il avait donc 41 ans de maison auxquels se sont ajoutés 10 ans pour aller jusqu'à l'âge légal de la retraite (elle pouvait être prise à 60 ans mais légalement elle était toujours fixée à 65). Alors quand on a vu la somme calculée, nous avons tous les deux eu la même idée : un camping-car. Nous avions gouté les plaisirs de la liberté de ce type de voyage aux USA, en allant voir mon neveu qui y vivait  depuis qu'il avait épousé une Californienne.

Quelques semaines avant la date de livraison prévue, nous avons pris contact avec le fournisseur : stupéfaction on ne lui avait pas livré la cabine ! Et il ne nous disait rien ! ! !  Autre déception : nous avions suivi les conseils donnés en banque et placé provisoirement "la cagnotte" pour une année. Non seulement on nous rendait une somme inférieure mais les intérêts versés ne comblaient pas ce déficit. Les cours boursiers avaient chuté ! (Nous avons changé d'établissement bancaire après cela !)

Comme il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints, j'ai pris l'initiative d'écrire directement à la direction du fabricant d'automobiles pour souligner leur négligence.  Alors la recherche d'un exemplaire conforme à la commande a été mis en branle, il y en avait un en province qui fut expédié pour être transformé. Mais .... la phase de fabrication de ce type de camping-car étant terminée, il fallait attendre une autre session et au lieu d'être disponible en mars, ce fut en juillet que nous le récupérâmes. Et encore ! Nous avions commencé nos vacances avec notre ancien matériel, une tente sur roue, et comme nous nous déplacions, nous n'avions pas d'adresse fixe. Nous  sommes allés le chercher alors qu'il ne restait plus qu'une semaine de congé. Nous avions écrit que nous arrivions, ce que l'on a fait, mais le camping-car n'était pas fini ! Devant notre détermination à ne pas bouger de l'atelier sans lui, du personnel a été dépêché pour le fignoler

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Enfin nous avions un camping-car ! Que nous avons étrenné en allant au festival folklorique de Gannat (Allier)

Pour Marcel, cette conduite était nouvelle. Ce n'était pas un véhicule léger ! Et durant une manœuvre, il a reculé dans un muret que le rétroviseur ne mentionnait pas !

Donc estafilade avec petit renfoncement à la base arrière de l'engin !

L'année suivante, à Pâques, nous sommes allées quelques jours en Bretagne. Vers le Mont Saint Michel, la pluie a tellement détrempé le terrain que notre véhicule s'est embourbé et un tracteur (qui en avait l'habitude) est venu nous sortir du terrain de camping. Durant notre randonnée, nous aurions pu visiter Cancale mais .... les parkings étaient interdits aux caravanes et camping-cars !

Plus tard nous nous sommes aperçus avec déplaisir que les vasistas étaient d'une matière qui ne résistait pas au soleil et se fendillait, d'où inondation par temps de pluie. Il a fallu les faire changer, durant la garantie  :  le même phénomène  s'est reproduit parce que le matériel était identique. Marcel en a acheté de plus solides et les a posés lui-même. 

Notre "engin" a roulé 25 ans alors les anecdotes ne sont pas finies.



16/11/2016
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