Claudine et ses images

J'ai toujours voulu, lors de nos vacances à l'étranger, acheter des produits locaux. Je livre cela en vrac sans rechercher la chronologie des voyages.

Parfois c'était agréable, notamment lorsque nous nous sommes régalés de "panses de brebis  farcies" en Ecosse. Et toutes les recettes, différentes d'un restaurant à l'autre, étaient bonnes quoiqu'en disait un humoriste de l'époque.

Mais il y a eu des surprises. Je me souviens de champignons achetés en Yougoslavie (le pays non divisé à l'époque) C'était amer ! et j'étais contente de me réveiller le lendemain matin ! Je les avais cuisinés à la manière française mais ils devaient être cuits à l'eau, ai-je appris plus tard. Par contre le beurre vendu par de vieilles fermières au marché était bon; mais très mou par rapport à celui français. Dans un super marché j'ai acheté un petit pot de confiture sans remarquer qu'il était pour diabétique. Ce n'était pas écrit en français évidemment mais le mot inscrit était phonétiquement similaire. C'était bon mais certainement sucré avec édulcorant.

En Hollande tous les fromages différents des nôtres étaient bons. Pourtant par curiosité j'ai acheté du camembert français vendu dans une boite métallique qui contenait des petites tranches emballées. Ce n'était pas mauvais mais n'avait pas l'onctuosité que nous aimions.

Lors d'un voyage organisé en URSS -pas encore divisée-  plusieurs membres de notre groupe, dont moi, avaient acheté, en Ouzbékistan,  des galettes cuites sur les bords brulants d'une immense marmite. Je ne me souviens plus comment elles étaient garnies. On nous les remettait enveloppées dans du papier journal. Notre guide était affolée mais pas nous qui avions beaucoup aimé sans nous soucier du manque d'hygiène. 

En Tchécoslovaquie, nous avons gouté la vodka locale. Et pourtant le vendeur  insistait en nous proposant celle de Pologne mais non, je voulais celle du pays ! On n'en a pas bu beaucoup je ne sais plus comment je l'ai utilisée ou si je l'ai jetée, car c'était imbuvable ! Un tord boyau  qui brûlait la bouche sans qu'on puisse déceler un gout quelconque !

A Pâques 1983, nous sommes allées en voyage organisé aux USA, avec le comité d'entreprise du centre où je travaillais ; on se connaissait tous. L'agence de voyage avait tenté augmenté ses prix peu avant le départ ; nous  avions refusé car nous savions que des salariés au budget moyen auraient été gênés. Il y a eu un compromis, quelques restaurants prévus furent supprimés et nous devions donc nous débrouiller pour ces repas là. Ce fut parfait.  Par affinité, nous formions des petits groupes et nous avons fait la queue dans un lieu où se vendaient diverses salades pour les employés des environs. Mais surtout,  nous n'avons pas manqué les hamburgers de chez " Ray Roger's" accompagnés de jus de fruits car pas de vente d'alcool ! Et pas de sièges, nous étions debout au comptoir. Nouveau pour nous car ce type de restauration n'était pas encore arrivé en France.

Voilà quelques aventures culinaires de voyages. J'en ai  peut-être oublié !