Petite enfance
De mes premiers mois de vie, je ne connais que des photos ou ce que l'on a pu me raconter ! C'est une évidence commune à tous !
Je sais que, à la moindre manifestation de fièvre, maman courrait, avec moi emmitouflée dans un grand châle, à l'école de puériculture située en haut du Boulevard Lefebvre. Cet établissement existe toujours et, beaucoup plus tard, j'y suis allée pour quelques rappel de vaccins.
Les photos m'indiquent que nous allions souvent au square Saint Lambert près de la mairie. Mais aussi que maman allait avec ma sœur et moi retrouver sa famille à Douai. Peut-être pour les vacances scolaires. Lorsque j'étais encore bébé, Andrée est allée, plusieurs années, au pensionnat "de jeunes filles" tenu par des religieuses dont une tante de papa . Et je sais qu'auparavant elle a vécu chez manman Phine et papa Ado'f certainement quand papa et maman logeaient à l'hôtel. Ce qui explique l'attachement qu'elle avait pour eux et leurs fils, Georges et Marcel. Je me rappelle très bien leur maison, en bois, celle où je suis née, car presque tous les ans nous y retournions pour les vacances.
Manman Phine, ma marraine, était couturière et je devais être attirée par son attirail de couture. On m'a dit qu'un jour des boutons de corset étaient introuvables alors j'ai montré ma bouche ! Par contre je me souviens très bien me regardant dans l'immense miroir de l'armoire et me coupant les cheveux avec les ciseaux ! Je ne crois pas avoir été félicitée ! Et il y a dû avoir des retouches à faire !
Et puis il y avait le jardin potager. Presqu'en face de la maison il y avait une grande pompe à bras ! les voisins en avait une aussi, de l'autre coté de la clôture, ce qui fait supposer qu'il y avait une nappe à cet endroit. Car c'était l'exception ; ainsi que je l'ai écrit avant, l'eau potable était à une fontaine publique pour l'ensemble des habitants du quartier et on récupérait l'eau de pluie dans des grands bidons pour les lavages et le jardinage. Et à l'entrée du jardin des capucines ! J'adorais ces fleurs aux couleurs vives !
Dans cette rue, vivait aussi, Thérèse, la jumelle de tante Raymonde avec son mari, Julien, et leurs enfants Irénée et Roland. Leur baraquement occupaient l'angle de la rue, là où elle devient "prolongée". (où elle était devenue "prolongée")
Pour Andrée, ses cousins et sa cousine étaient des compagnons de jeux, surtout Roland, de 5 ou 6 ans plus âgé qu'elle. Des photos de périodes où je n'étais pas encore née me le confirment et je sais aussi, par elles, combien Georges, Marcel et Irénée, tous trois sensiblement du même âge, étaient proches en affection.
Quand je suis arrivée au monde, Irénée était maman d'un petit garçon, Daniel, depuis quelques mois.
Ma grand-mère était donc déjà bisaïeule !
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