Claudine et ses images

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Vacances à Douai

 Cela devient imprécis. Mes souvenirs  ne datent plus ces périodes où j'allais à Douai chez tante Thérèse, une sœur de maman. Comme toute les maisons de cette rue, c'était une baraque en bois mais assez spacieuse  

 
Je retrouvais  Daniel,  son petit fils,  dont la naissance  avait précédé la mienne de quelques mois. Sa maman Irénée, ma cousine, travaillait.  et je ne me rappelle pas avoir vu son mari,Georges, à ces périodes là. Résistant, a été arrêté au printemps 1944, sur dénonciation de voisins, parce  qu'il  en cachait  deux autres dont l'un, responsable du groupe, avait pu s'enfuir.

 

Tante Thérèse habitait dans la rue Vital Bachelet prolongée où il y avait aussi la famille Peru ; l'unique fille Josiane  avait mon âge et était ma copine et elle devait avoir quatre ou cinq frères, copains de Daniel.  Et je m'amusais aussi avec Fernande  une autre fillette de mon âge.   Toute la bande de mômes que nous étions, jouions dans la rue qui était en terre battue avec  des espaces  herbus

 

La sœur ainée de maman, ma marraine, habitait aussi cette rue  avec son époux l'oncle Ado'ph. Toutefois ils s'étaient réfugiés à Rennes. Et dans un précédent article, j'ai raconté comment, de chez eux, j'avais vu entrer les chars allemands. Donc c'est l'oncle Julien qui entretenait le jardin potager. Bien précieux durant les guerre.Dans ce jardin il y avait un pêcher , un vieux pêcher surement car il donnait peu de fruits.

Mais il y eut la tentation !

Une pèche me narguait de l'autre coté de la palissade qui séparait le potager d'un bout de terrain vague. L'unique fruit qu'avait produit cet arbre. Elle était jolie, rose avec un léger rouge. Je n'avais pas le droit d'entrer car je crois qu'à cette période, la maison avait été ébranlée par une bombe qui avait détruit celle en face, celle des Péru.

 

Je la zieutais cette pèche à chaque fois que Fernande et moi jouions dans le terrain voisin.

 

Un jour je me suis lancée. J'ai réussi à grimper sur la palissade, je ne souviens pas trop comment et, en me penchant fort, j'ai pu cueillir le fruit convoité mais, en redescendant ma jupe s'est accroché à la pointe d'une planche de la clôture et s'est déchirée. Moindre mal car j'aurais pu rester suspendue si le tissu n'avait pas cédé.

 

Ma tante n'était pas contente, évidemment, et de plus il aurait fallu un peu plus de temps pour que la pèche soit mure !

 

Donc , de plus, ma gourmandise n'a pas été satisfaite  !

 

 



 

 

 



10/02/2023
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